Nous continuons de favoriser les actions (surpondération) par rapport aux obligations (position neutre). Bien que des risques demeurent, la reprise économique se confirme pour 2021.
Il y a un an, les premières mesures de confinement étaient mises en place pour lutter contre l’épidémie de coronavirus. Un an plus tard, nous entamons une nouvelle période, d’espoir et de reprise, grâce à l’accélération des campagnes de vaccination dans les pays occidentaux. Mais bien qu’une sortie de crise soit désormais en vue, les trajectoires de reprise économique commencent à diverger.
Aux Etats-Unis, où la stratégie de confinement n’a été que partiellement mise en place, la reprise économique est très soutenue. Si le virus circule toujours activement, le nombre de contaminations quotidiennes diminue, probablement aidée par une vaccination qui accélère, plus de 100 millions d’américains ayant déjà reçu une dose de vaccin. Dans le même temps, l'adoption d'un nouveau plan de relance budgétaire d’un montant de 1900 milliards $ contribue à renforcer l'optimisme des consommateurs et des entreprises.
Dans ce contexte, nous conservons notre allocation d’actifs, avec une préférence pour les actions (surpondération) par rapport aux obligations (neutre). Au niveau régional, nous adoptons une position neutre vis-à-vis des pays développés, en augmentant le poids des actions européennes, et de la zone émergente.
Nous conservons une position neutre vis-à-vis du marché obligataire pour lequel l’environnement reste difficile. Le rendement des obligations d’état “cœur” de la zone euro demeure faible (voire négatif), tout comme les écarts de rendement des obligations de qualité au sein de la région. De fait, cette situation ne laisse que peu d’opportunités. En conséquence, nous conservons une préférence pour les obligations d’entreprises et des pays émergents, telles que les obligations à haut rendement et la dette émergente. Bien que leurs valorisations ne soient pas particulièrement attractives, ces actifs offrent de meilleures perspectives de rendement.
Récemment, la hausse du taux à 10 ans américain, plus forte qu’anticipé, a été nourrie par les anticipations d’inflation et les perspectives de croissance économique. Nous anticipons néanmoins que cette tendance ne dure pas, à l’instar du comité des gouverneurs de la Réserve fédérale, qui considère cette hausse comme étant temporaire. Le président de l’institution, Jerome Powell, a clairement indiqué qu'aucune hausse de taux directeur n’était prévue jusqu’en 2023.