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Politique d’investissement

Embellie économique en vue

Nous continuons de favoriser les actions (surpondération) par rapport aux obligations (position neutre). Bien que des risques demeurent, la reprise économique se confirme pour 2021.

Il y a un an, les premières mesures de confinement étaient mises en place pour lutter contre l’épidémie de coronavirus. Un an plus tard, nous entamons une nouvelle période, d’espoir et de reprise, grâce à l’accélération des campagnes de vaccination dans les pays occidentaux. Mais bien qu’une sortie de crise soit désormais en vue, les trajectoires de reprise économique commencent à diverger.

Politique d'investissement

Aux Etats-Unis, où la stratégie de confinement n’a été que partiellement mise en place, la reprise économique est très soutenue. Si le virus circule toujours activement, le nombre de contaminations quotidiennes diminue, probablement aidée par une vaccination qui accélère, plus de 100 millions d’américains ayant déjà reçu une dose de vaccin. Dans le même temps, l'adoption d'un nouveau plan de relance budgétaire d’un montant de 1900 milliards $ contribue à renforcer l'optimisme des consommateurs et des entreprises.

A l’inverse, les confinements plus stricts mis en place dans les pays européens continuent de peser sur l’activité économique et en particulier sur le secteur des services, alors que la campagne de vaccination subit des retards. Enfin, le plan de relance européen d’un montant de 750 milliards €, conclu par les chefs d’Etat l’année dernière, n’a pas encore été déployé.

En conséquence, l’économie américaine devrait croître de 5,8% en 2021 et 4,1% en 2022, alors que la croissance de la zone euro devrait être de 3,3% et 4,2% pour les mêmes périodes. En Chine, la reprise a été précoce, la croissance économique dépassant déjà le niveau pré-pandémie à la fin de l’année dernière. La croissance chinoise devrait atteindre 8,5% en 2021 et 5,5% en 2022.

Dans ce contexte, nous conservons notre allocation d’actifs, avec une préférence pour les actions (surpondération) par rapport aux obligations (neutre). Au niveau régional, nous adoptons une position neutre vis-à-vis des pays développés, en augmentant le poids des actions européennes, et de la zone émergente.

Des conditions économiques et financières favorables aux actions

Le marché des actions internationales continue de bénéficier de la reprise économique, de taux d’intérêt à long terme bas, de politiques monétaires accommodantes et d’un environnement favorable aux résultats d’entreprises. Nous anticipons toujours une large reprise de l’économie mondiale, synchronisée entre les différentes régions, dans le sillage des plans de soutien budgétaire et des campagnes de vaccination.

Nous constatons néanmoins une divergence des performances entre les différentes régions. Après une période de surperformance, la tendance s’inverse pour les marchés émergents, pénalisés par la remontée des taux longs américains et l’appréciation du dollar. Les marchés américains et européens, pour leur part, demeurent résilients. Par ailleurs, l’écart de performance entre les secteurs est important, avec une nette surperformance des secteurs cycliques au détriment des secteurs défensifs.

Amélioration de tendance pour les actions européennes

Les tensions provoquées par la hausse inattendue  des taux américains -  conséquence de la forte reprise économique - pourraient demeurer dans les mois à venir. Nous maintenons néanmoins notre conviction, non consensuelle, de niveaux de taux longs plus bas en fin d’année. L’appréciation du dollar qui devrait se poursuivre en 2022 est également un facteur négatif pour les marchés émergents.

Parallèlement, nous estimons que les actions européennes présentent de meilleures opportunités d’investissement, ce qui explique leur renforcement au sein de notre allocation. Le marché européen est plus cyclique par nature et offre donc une exposition plus importante à la croissance économique. Les secteurs financier, industriel, de la consommation discrétionnaire ainsi que des matériaux de base représentent plus de 50% de l’indice des actions européennes, alors que le secteur de la technologie n’atteint que 8%. Au cours des 6 derniers mois, la dynamique économique a été meilleure qu’attendu en Europe, et nous anticipons que la tendance se poursuive. Enfin, les  valorisations des actions européennes sont relativement plus attractives aux actions internationales.

Des opportunités de rendement dans les segments obligataires les plus spéculatifs

Nous conservons une position neutre vis-à-vis du marché obligataire pour lequel l’environnement reste difficile. Le rendement des obligations d’état “cœur” de la zone euro demeure faible (voire négatif), tout comme les écarts de rendement des obligations de qualité au sein de la région. De fait, cette situation ne laisse que peu d’opportunités. En conséquence, nous conservons une préférence pour les obligations d’entreprises et des pays émergents, telles que les obligations à haut rendement et la dette émergente. Bien que leurs valorisations ne soient pas particulièrement attractives, ces actifs offrent de meilleures perspectives de rendement.

Récemment, la hausse du taux à 10 ans américain, plus forte qu’anticipé, a été nourrie par les anticipations d’inflation et les perspectives de croissance économique. Nous anticipons néanmoins que cette tendance ne dure pas, à l’instar du comité des gouverneurs de la Réserve fédérale, qui considère cette hausse comme étant temporaire. Le président de l’institution, Jerome Powell, a clairement indiqué qu'aucune hausse de taux directeur n’était prévue jusqu’en 2023.

Stay-safe

Conclusion

L’intensification des campagnes de vaccination devrait accélérer la levée des restrictions sanitaires, entraînant la réouverture des économies au cours des prochains mois. Ainsi, les mesures de confinement en Europe devraient prendre fin au cours de l’été. L’agitation récente autour d’effets secondaires potentiels du vaccin d’AstraZeneca ainsi que l’émergence de nouveaux variants du virus nous rappellent que l’incertitude autour de la situation sanitaire reste présente. De plus la croissance économique, meilleure qu’attendu, a provoqué un retour de la volatilité dans le sillage de la remontée des taux d’intérêt à long terme. Dans cet environnement, si une correction de marché devait se produire, elle serait une opportunité d’accroître notre exposition aux actions.