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Une menace qui va s’intensifiant pour l’Europe

 
La menace d’une réduction des exportations de gaz russe en Europe assombrit davantage les perspectives de la zone euro. Après avoir récemment atténué les risques en allégeant les positions en actions et obligations, le Comité d’investissement d’ABN AMRO a décidé d’aller encore plus loin en réduisant toujours plus la part des obligations d’entreprises de moindre qualité.
Les risques pesant sur la croissance mondiale et les marchés financiers en 2022 sont désormais bien connus des investisseurs. La persistance d’une inflation élevée, la hausse des taux d’intérêt, le ralentissement de la croissance économique et la guerre en Ukraine ont eu pour conséquences de faire chuter les marchés et d’accentuer la volatilité dans le monde entier. À cela s’ajoute la menace grandissante d’une restriction, voire d’un arrêt pur et simple, des approvisionnements en gaz russe, un élément de la stratégie de la Russie pour faire pression sur l’Europe.
 
Le scénario de base actualisé sur lequel repose notre stratégie d’investissement ne prévoit pas que la Russie coupe totalement le robinet. Mais il existe un risque important que la Russie réduise brusquement ses livraisons, à un rythme plus rapide que celui auquel les gouvernements européens parviennent à trouver des sources de substitution. Si ce scénario venait à se concrétiser, la pression s’accentuerait indéniablement, surtout sur l’économie européenne.
 
Dans ce contexte, la décision a été prise de réduire davantage l’exposition aux obligations à haut rendement, le produit des cessions venant s’ajouter au volant de liquidités. L’allocation d’actifs d’ABN AMRO continue d’appeler à une sous-pondération des actions, l’allocation obligataire est désormais encore plus sous-pondérée et les liquidités sont, quant à elles, surpondérées.

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