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2022

Malgré les risques majeurs soulevés par les variants du coronavirus et l’inflation, les investisseurs peuvent envisager 2022 avec un optimisme prudent. Jusqu’à présent, les marchés ont assez bien résisté au changement d’orientation de la Réserve fédérale américaine, qui pense désormais que l’inflation va durer. L’institution prévoit d’arrêter sa politique accommodante d’achats d’obligations en mars, et a signalé qu’elle procèderait probablement à trois hausses de taux en 2022. La Banque centrale européenne (BCE) devrait adopter une politique différente, puisqu’elle a annoncé ne pas vouloir relever son taux directeur avant 2023 au plus tôt.

Pour cette année 2022, nous anticipons une croissance supérieure à la moyenne dans la zone euro et aux États-Unis, car les économies continueront à se remettre de l’impact des mesures de confinement et de la pandémie. Même si les incertitudes liées à l’inflation et au coronavirus persisteront dans ces deux régions, nous pensons que ces risques sont gérables. Au regard de la situation, nous n’avons pas modifié notre allocation d’actifs lors du dernier comité d’investissement. Nous continuons de privilégier les actions (surpondération) au détriment des obligations (sous-pondération) et de recommander les fonds de gestion alternative (« hedge funds ») pour les portefeuilles plus défensifs.

Un environnement favorable toujours aux actifs risqués

L’environnement reste favorable aux actifs risqués tels que les actions, même si le potentiel de rendement a diminué. Si les bénéfices ont connu une forte accélération en 2021, les prévisions sont désormais nettement plus faibles, avec environ 7 % de croissance prévisionnelle pour 2022. Pour ce qui est des taux d’intérêt, l’environnement devrait rester favorable, au moins dans un premier temps. En effet, bien que la banque centrale américaine ait décidé de relever son taux directeur au cours de l’année, elle le fera de manière très progressive, et depuis des niveaux très bas.

Ces dernières semaines, les marchés actions ont évolué dans un contexte de hausse de leur niveau de volatilité, sous l’effet des craintes d’inflation et des incertitudes entourant le variant Omicron. Les marchés d’actions devraient rester volatils, selon nous, au gré des évolutions de ces facteurs de risque.

Pas de répit pour les marchés obligataires

Une hausse des taux crée un environnement peu favorable aux marchés obligataires. Les obligations d’État des pays « cœur » de la zone euro affichent encore des rendements négatifs, et nous suggérons de conserver une moindre exposition. Les investisseurs devraient privilégier les segments obligataires plus risqués, tels que le haut rendement et la dette des marchés émergents, où les rendements sont plus élevés et permettent d’accroitre le niveau de diversification. En ce qui concerne les marchés émergents, nous suggérons de couvrir la sensibilité aux taux afin d’atténuer l’impact du relèvement des taux d’intérêt américains. Les obligations d’entreprises de qualité (« investment grade ») sont également à favoriser, car les taux de défaut restent faibles. Néanmoins, une inflation élevée se traduira probablement par davantage de volatilité sur le marché obligataire.

Conclusion

Les investisseurs vont commencer cette nouvelle année sur des bases solides. En Europe, la croissance accélèrera dès le premier trimestre 2022 et restera élevée tout au long de l’année. Elle sera principalement alimentée par la demande et la reprise du marché de l’emploi, et restera soutenue par les politiques budgétaires et monétaires. Aux États-Unis, la croissance proviendra de l’atténuation des goulets d’étranglement du côté de l’offre, qui ont entravé la reprise et contribué à l’accélération de l’inflation. Les investissements dans les infrastructures et les énergies renouvelables devraient être stimulés par le plan de modernisation du président Joe Biden, tandis que les investissements des entreprises bénéficieront de la reconstitution des stocks.

En 2022, les marchés devraient néanmoins être volatils, des risques subsistant. Le coronavirus n’est pas encore vaincu et les séquelles des mesures de confinement se font encore sentir partout dans le monde. Il faut également s’attendre à une plus grande nervosité des marchés, maintenant que les banques centrales du monde entier commencent à signaler ou à mettre en œuvre un durcissement de leur politique monétaire.

Pour plus d’informations sur notre stratégie d’investissement, veuillez consulter nos Perspectives d’investissement 2022.

Département des investissements

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