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S’adapter à l’environnement de marché de 2022

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Après une année 2021 que l’on pourrait qualifier de faste pour les marchés d’actions, ce début de 2022 s’avère agité. En janvier, les chiffres élevés d’inflation et les anticipations de hausse des taux d’intérêt aux Etats Unis ont pesé sur le sentiment de marché. Sur le marché obligataire, les rendements des bons du Trésor américain et du Bund - l’obligation de l’état allemand -, remontent et les marchés d’actions connaissent un fort regain de volatilité.

Dans l’ensemble, nous anticipons pour 2022 des rendements plus faibles qu’en 2021 pour les actifs risqués, notamment pour les actions. En effet, si les anticipations de croissance économique restent supérieures à la tendance, la Réserve fédérale américaine envisage désormais de relever ses taux de manière plus agressive que prévu. Nous prévoyons une première hausse de 25 points de base dès le mois de mars, pour un total de quatre hausses en 2022, puis trois autres en 2023. Ce durcissement monétaire étant envisagé dans un contexte de mesures de restriction d’activité persistantes dues à la pandémie, de perturbations sur les chaînes d’approvisionnement et d’une montée des inquiétudes des consommateurs en raison de la hausse des prix, il n’est pas étonnant que cela se traduise par une hausse de la volatilité.

Au sein de nos portefeuilles, nous maintenons une surpondération action au détriment des actifs obligataires (sous pondérés). Nous maintenons également nos positions de gestion alternative, en particulier pour les portefeuilles les plus défensifs. Au sein du portefeuille obligataire, nous avons décidé de revenir à une position neutre sur les différents segments ainsi que de réduire notre exposition à la dette des pays émergents.  S’agissant de la poche actions, nous avons modifié notre allocation sectorielle.

Ajustement de l’allocation sectorielle

La tendance de court terme, les fondamentaux, ainsi que nos prévisions d’une croissance économique soutenue et, du côté des entreprises, des perspectives de croissance bénéficiaire favorables, continuent de plaider en faveur de la classe d’actifs action. Cela étant, la croissance aux États-Unis devrait s’essouffler dans le sillage des mesures de durcissement de la politique monétaire de la Réserve fédérale et des hausses de taux.

Nous avons donc décidé de réduire légèrement le risque au sein de notre poche action au profit premièrement de secteurs plus défensifs, de par leur résilience dans divers environnements de marché, et deuxièmement de secteurs décotés en prévision de l’évolution future des taux d’intérêt.

Ainsi nous affichons une préférence (surpondération) pour les secteurs de la finance, la santé et les matériaux de base ; au détriment des services communication, de la consommation de base et des services aux collectivités (sous-pondération). Par ailleurs, nous avons ramené ou conservé à neutre notre position à l’égard des secteurs restants : consommation discrétionnaire, énergie, industrie, technologies et immobilier.

Rotation du portefeuille obligataire

Les perspectives ne sont guère favorables aux obligations, notamment en raison de la hausse attendue des taux d’intérêt aux États-Unis. La Banque centrale européenne devrait, en revanche, conserver une politique accommodante pendant un certain temps, ce qui entraînera à moyen-long terme une divergence des taux directeurs des deux banques centrales.

Nous avons profité de ce début d’année pour redéfinir certains marqueurs du portefeuille obligataire. Au sein de la poche obligation de qualité, un réajustement a été opéré en faveur d’une position neutre sur les obligations d’État et d’entreprise. S’agissant de la dette à haut rendement nous avons réduit notre exposition à la dette émergente, étant désormais moins optimistes quant aux opportunités offertes par ces obligations, en raison de la hausse des taux d’intérêt aux États-Unis. Le volet à haut rendement du portefeuille est désormais réparti à parts égales entre les obligations à haut rendement et la dette émergente.

Transition

Une transition semble s’opérer : le régime d’inflation modéré couplé à des taux d’intérêt durablement bas semble disparaître au profit d’un régime d’inflation plus soutenu et de taux d’intérêt plus élevés, au moins aux Etats-Unis. Le réajustement de nos portefeuilles doit nous permettre de prendre en compte ces nouvelles évolutions de marché.

Département des investissements, Neuflize OBC

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