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Stratégie d'investissement

Stratégie d'investissement - septembre

Ralentissement de milieu de cycle

Les marchés financiers sont restés bien orientés au cours du premier semestre. En effet, une meilleure maîtrise de l’épidémie, grâce notamment aux campagnes de vaccination, aura permis la levée de la plupart des restrictions sanitaires et par conséquent une forte reprise de l’activité économique. Désormais, l’impressionnant rebond qu’a connu l’économie mondiale s’essouffle et bien que maîtrisés, les risques liés à la propagation du virus n’ont pour autant pas totalement disparu. Au niveau des régions, la Chine et les États-Unis montrent déjà des signes de ralentissement, tandis que l’Europe bénéficie toujours d’une dynamique positive.

Nous estimons que le pic de la croissance est désormais atteint, indiquant le début d’une nouvelle phase. Si cette dernière se caractérise par un ralentissement économique, il  est néanmoins attendu que la croissance mondiale se maintienne au-dessus de sa tendance de long terme en 2022. Aux Etats-Unis, les effets des plans de relance budgétaire devraient se dissiper peu à peu alors que la Réserve fédérale évoque la possibilité d’une réduction de son soutien aux marchés financiers. Enfin, l’impact d’un ralentissement de l’économie chinoise pourrait également avoir des répercussions en Europe.

Dans ce contexte, nous conservons notre allocation d’actifs et continuons de favoriser les actions (surpondérées) au détriment des obligations (sous-pondérées).

Une préférence pour les actions

La première partie de l’année a été particulièrement favorable aux marchés d’actions, bien que l’on observe une divergence des performances, signe d’une incertitude accrue. Dans les pays développés les marchés d’actions se sont montrés résilients, en dépit de périodes de repli dûes notamment aux craintes d’un retour prématuré de l’inflation.  Les actions américaines et européennes (mesurées par les indices MSCI US et MSCI Europe) enregistrent une performance de près de 20%. Néanmoins, aux États-Unis l’indice S&P 500, dominé par les technologies de l’information et les soins de santé, a progressé tandis que l’indice Russell, plus concentré sur les valeurs cyclique et décotées, a stagné.

La performance des actions des pays émergents depuis le début de l’année est proche de 0%, cette zone étant affectée par le ralentissement de l’économie chinoise et des taux de vaccination plus faibles.

La croissance bénéficiaire des entreprises devrait rester soutenue au cours des prochains mois. Néanmoins la dynamique devrait s’essouffler, en raison du ralentissement de la croissance économique et d’une offre contrainte (dûe à des perturbations sur la chaîne d’approvisionnement). A titre d’exemple, la pénurie de semi-conducteurs, utilisés pour la fabrication de puces électroniques, pourrait mettre plusieurs mois à se résorber.

Transition économique

Alors que l’environnement économique mondial se normalise,  la croissance provient désormais moins de l’industrie manufacturière, qui ralentit, que de l’industrie des services, toujours en phase d’accélération. Les statistiques économiques devraient également être plus en ligne avec le consensus, les surprises positives devant être moins nombreuses.

Sur le front monétaire, les inquiétudes proviennent du fait que la Réserve fédérale a ouvert la voie à une normalisation de sa politique dans un environnement « post-pandémie ».  Il est ainsi attendu que la politique monétaire devienne progressivement moins accommodante.  Néanmoins, les pressions inflationnistes actuelles étant transitoires, le retour à un environnement de taux d’intérêt normalisé devrait être lent.

Enfin, les risques liés à la propagation du virus sont toujours présents. Si l’on ne s’attend pas à la mise en place de mesures strictes de restriction de l’activité, le variant delta pourrait retarder le rebond de la consommation dans certains pays. En effet, si le nombre quotidien de nouveau cas stagne dans la zone euro, il augmente aux États-Unis, pesant sur la confiance des consommateurs. Nous n’anticipons néanmoins pas de mesures supplémentaires de restriction dans les pays où la couverture vaccinale est déjà importante.

Conclusion

Au cours de cette phase de transition économique, les préoccupations liées à la propagation du virus, à un retour de l’inflation et à la normalisation de la politique monétaire américaine peuvent toujours générer des phases de volatilité. Néanmoins, l’environnement d’une croissance économique mondiale supérieure à son potentiel constitue un facteur de soutien pour les actifs risqués dans une perspective de moyen terme.

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