
Politique d’investissement - Avril
La reprise économique se confirme
L’économie mondiale se redresse dans le sillage des levées de restrictions sanitaires et de l’accélération des campagnes de vaccination. Dans ce contexte, les marchés d’actions demeurent bien orientés, soutenus par l’optimisme des investisseurs alimenté par le rebond de l’économie mondiale.
Bien que nous n’ayons pas modifié notre allocation, les expositions de nos portefeuilles ont évolué, avec la hausse des marchés d’actions et la correction des marchés obligataires. De fait, nous surpondérons encore davantage les actions et sous-pondérons désormais les obligations dans notre politique d’investissement.
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Une reprise économique inégale
L’économie chinoise a été la première à se rétablir, portée par les secteurs industriel et immobilier. Le secteur de la consommation devrait désormais prendre le relais. Néanmoins, les autorités monétaires chinoises indiquent que les conditions de financement pourraient se durcir, certains indicateurs telle que la croissance du crédit étant étroitement surveillés.
Aux Etats-Unis, la croissance économique reste meilleure qu’attendu, soutenue à la fois par une forte reprise de la consommation et par les mesures de relance budgétaire. A fin mars, les ventes au détail étaient supérieures de 17% au niveau pré-pandémie. La rapidité de la reprise américaine soulève toutefois certaines questions : la vigueur de cette reprise traduit-elle un simple effet de rattrapage après la forte baisse de l’an passé ? L’inflation peut-elle rebondir de manière plus forte qu’escompté au-cours des prochains trimestres ? Enfin, la Banque centrale américaine peut-elle maintenir une politique monétaire très accommodante ?
En Europe, la croissance économique reste en retrait, en raison du maintien des mesures sanitaires dans de nombreux pays. Après avoir subi des retards, le rythme de vaccination s’accélère, grâce à l’augmentation des livraisons de vaccins. La levée des restrictions sanitaires devrait intervenir d’ici la fin du second trimestre, permettant à l’Europe de participer à cette reprise très soutenue de l’économie mondiale.
Notre positionnement stratégique
En dépit du risque de correction à court terme, l’environnement économique et monétaire, devrait soutenir la tendance haussière sur les marchés d’actions. En effet, les politiques monétaires accommodantes des banques centrales doivent permettre le maintien de taux d’intérêt bas dans un contexte de croissance économique soutenue par les plans de relance à destination des consommateurs et des entreprises.
Bien que les valorisation des marchés d’actions soient élevées, cette classe d’actifs continue d’attirer les capitaux. Ce mouvement est alimenté par trois facteurs : d’abord, les espérances de rendements des classes d’actifs monétaires et obligataires sont historiquement faibles ; ensuite, la classe d’actifs obligataire est relativement plus chère que les actions ; enfin, la dynamique de croissance des résultats d’entreprises, anticipée en hausse de l’ordre de 30% pour cette année, soutient les niveaux de valorisation des marchés d’actions.
S’agissant de notre positionnement sur les actions, nous conservons une allocation géographique neutre sur les trois grandes régions (Etats-Unis, Europe, et pays émergents). Au niveau sectoriel, nous favorisons les secteurs de la finance, de la santé, de l’industrie, des matériaux de base et de la consommation discrétionnaire au détriment des services de communication, de la consommation de base et du secteur de l’énergie. Par ailleurs, nous maintenons une position neutre vis-à-vis des autres secteurs que sont la technologie, les services aux collectivité et l’immobilier.