
Les bois et forêts : joindre l’utile au rentable
Les bois et forêts représentent 16,5 millions d’hectares en France avec une progression annuelle de 0,6% par an depuis 1980. Les trois quarts de la surface forestière française sont privés, ce qui fait que notre pays connait l’un des plus forts taux de propriétés forestières privées d’Europe.
L’investissement en bois et forêts est aujourd’hui une véritable idée à exploiter au sein de la classe des actifs alternatifs et tangibles. Nous y trouvons des avantages patrimoniaux, de la rentabilité, le tout dans une logique d’investissement responsable !
Une rentabilité immédiate et stable
Pendant longtemps, l’intérêt de l’investissement forestier était étroitement lié à son avantage fiscal du vivant du propriétaire ou pour sa transmission. Depuis quelques années maintenant, ce marché confidentiel, avec seulement 1% des forêts françaises qui s’échange chaque année, intéresse de plus en plus d’investisseurs.
Les bois et forêts offrent une rentabilité immédiate relativement faible mais stable. En effet, une forêt avec un plan de gestion de long terme est en capacité d’apporter un rendement de l’ordre de 2% à 3% annuel. Pour cela, la gestion de l’actif forestier est le plus souvent déléguée à un professionnel capable d’adapter la production de bois et la replantation en fonction du développement par photosynthèse de la forêt.
Un complément de revenus peut également provenir de la location du terrain pour la chasse lorsque le domaine est suffisamment grand. Cette ressource peut générer jusqu’à 30% des revenus pour les forêts de grande taille prisées pour leur gibier. La rentabilité s’entend aussi dans la valorisation du capital, les prix des forêts connaissant une importante progression du fait de la rareté des offres.
Une fiscalité incitative
Il faut ajouter à ces éléments la fiscalité avantageuse. Parmi les avantages fiscaux, la déclaration à l’Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF) s’effectue sur une base de 25% de la valeur. Sa transmission par donation ou succession peut bénéficier, sous certaines conditions, d’une exonération des trois quarts de la valeur. Enfin, les revenus issus de la coupe de bois sont imposés de manière forfaitaire au titre des bénéfices agricoles.
L’investissement « plaisir » n’est pas à négliger concernant les forêts. C’est parfois même un élément déclencheur d’achat, notamment pour les grands passionnés de chasse. L’acquisition d’une forêt se fait donc souvent sur la base de sa diversité de peuplement arboricole dans une perspective d’exploitation mais aussi sur la population d’animaux recensés permettant d’envisager une pratique de la chasse.
Le saviez-vous ?
Les bois et forêts représentent 16,5 millions d’hectares en France avec une progression annuelle de 0,6% par an depuis 1980. Les trois quarts de la surface forestière française sont privés, ce qui fait que notre pays connait l’un des plus forts taux de propriétés forestières privées d’Europe.