En effet, 90% des personnes ayant été vaccinées développent une forme légère de la maladie, comparativement au groupe ayant reçu le placebo. Ce ratio de 90% est très supérieur à l’objectif initial fixé à 60% par Pfizer et la majorité de ses concurrents. L’estimation de son efficacité ainsi que de sa toxicité peuvent encore évoluer jusqu’à la fin de l’étude et de nombreuses questions restent en suspens.
L’étude ne porte que sur 94 cas testés positifs à la COVID-19, alors que 164 cas sont nécessaires pour une validation du traitement. Ces résultats restent cependant très prometteurs et proches des scenarios les plus optimistes. Nous devrons maintenant attendre la 3ème semaine de novembre pour obtenir des informations plus complètes quant à l’efficacité et la toxicité du vaccin. En effet, l’étude aura alors 2 mois de suivi après la seconde injection, ce qui permettra d’analyser les effets secondaires potentiels. Ce n’est qu’à partir de cette date, que les deux sociétés pourront déposer une demande d’utilisation d’urgence auprès des autorités. Il est très probable que cette dernière soit acceptée, entrainant ainsi la vaccination, dans un premier temps, des personnes les plus vulnérables et les plus exposées telles que les personnes âgées et les soignants.
Pfizer espère être en mesure de commencer sa campagne de vaccination avant la fin de l’année.