Le président Biden fait face à de très nombreux défis. Nous n’en retiendrons ici que quelques-uns. Sur le front de la politique intérieure, au-delà de réconcilier les deux camps, M. Biden devra répondre à plusieurs urgences :
Au-delà du court terme, la crise sanitaire aura probablement de multiples répercussions. Sur le plan financier, elle rendra encore plus aiguë la problématique de la construction d’une allocation d’actifs. D’une part, la crise économique renforce la probabilité que les actifs sans risque – monétaire et obligations d’Etat, en € et en $ - délivrent des rendements extrêmement faibles au cours de la prochaine décennie. En effet, les politiques monétaires demeureront probablement très accommodantes, vraisemblablement pendant plusieurs années, pour effacer la chute d’activité. D’autre part, elle rend indispensable les actifs dits risqués qui offrent des espérances de rendement positives (obligations d’entreprises, dette émergente) à très positives (actions) pour les prochaines années. Ainsi, à l’avenir, la recherche d’un rendement positif de l’épargne nécessitera une exposition aux actions dans toute allocation d’actifs.